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Un teaser de JECO

Fondée en 2016 à l’initiative de Guillaume Lambert, la compagnie L’Instant Dissonant crée des spectacles qui proposent à leur public de participer à des évènements, des fêtes ou des cérémonies détournées et théâtralisées. Aujourd’hui, la compagnie est constituée d’un noyau de cinq artistes et d’une dizaine de complices artistiques. 

En espace public et dans des lieux non-dédiés comme dans les salles et les lieux intérieurs, la compagnie travaille l’écriture de plateau et l’improvisation autour de dispositifs forts impliquant le public. Avec Petits effondrements du monde libre, les artistes invitent les spectateurs et les spectatrices à partager un repas de fête à l’occasion de la fermeture d’une capsule temporelle. Avec  Mes parents morts vivants, elle convie le public  à prendre part à une fête funéraire au milieu d’un champ. Avec L’île sans nom, elle invite le public à la fête de retour d’un voyage au bout du monde.

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jusqu’à

L’île sans nom au Strapontin

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L’Instant Dissonant

7 chemin de la Roncette, 35190 Bécherel

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l’île sans nom

Un homme fait un voyage de cinq mois sur une île du Grand Sud. Une île volcanique dont on fait le tour à pied en deux jours. Au moment de partir, on lui diagnostique une blessure intime, difficile à nommer. Là-bas, sa blessure rencontre celle de l’île et de ses créatures. Il plonge alors dans les histoires du volcan, ses rencontres manquées avec les voyageurs passés, les disparitions et les réparations en cours.
L’île sans nom est un récit de voyage qui se joue à ciel ouvert, en lisière de ville, à la tombée de la nuit. C’est une traversée jusqu’à cette terre des commencements.

© Benjamin Le Bellec & les Tombées de la Nuit

un artiste à Amsterdam – présentation de la recherche sur l’île

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Mes parents morts-vivants

C’est une fête funéraire. Dans son testament, un homme lègue sa voiture à quiconque voudrait bien attacher son cercueil sur le toit pour lui faire voir le continent une dernière fois. Un enterrement par la route comme il dit. Deux sœurs se lancent dans ce road-trip funéraire pour célébrer le départ d’un homme qui a passé sa vie à ressusciter les morts. Elles inventent une cérémonie funéraire pour chercher comment être plus vivantes avec nos morts.

le dossier du spectacle

© Kevin Lebrun
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Petits effondrements du monde libre

On a construit une capsule temporelle faite pour résister au temps et aux éléments. Ce soir on organise un repas de fête pour la fermeture de notre capsule et son départ pour le futur. On va manger, on va boire, on va danser et on va se raconter les histoires qu’on a collecté. Des histoires de personnes qui font un pas de côté. Des petites actions qu’on néglige alors qu’on les fait nous aussi. Des gestes qui n’appartiennent qu’à nous, comme rester couché.e, marcher sans but, dormir beaucoup, se taire longtemps, déconnecter, disparaître, se donner du plaisir, dégrader, voler, plonger dans ses rêves etc. Ce soir on va voyager vers des lieux imaginaires où on pourrait vivre et se retrouver comme jamais avant.

le dossier du spectacle

le texte du spectacle

© Yann Slama & Festival Champ Libre

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Où va ma rage

Au lendemain d’une révolution manquée, une jeune femme s’infiltre auprès du président. Elle renforce son discours et l’incite à la répression pour souffler sur les braises de la contestation. Lois liberticides. Occupation policière permanente. Un militant est abattu en pleine rue. S’insurger, à nouveau ? S’engager, oui, mais comment ?
Une pièce politique explorant l’intimité d’un engagement aussi vital que destructeur.

le texte du spectacle

le dossier du spectacle

la revue de presse de l’âme rongée par de foutues idées

© Lucine Charon
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En images

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Dans la presse

L’ÎLE SANS NOM
Un rapport – une adresse – au public particulier aussi, mélange de hauteur et de simplicité, de gravité et de familiarité. Une scénographie précieuse, cercle de bannières baroques, velours et lamé, dorures et fleurs artificielles, mélange de bannières religieuses bretonnes et d’Amérique du sud. Carrément sublime. En résumé, si vous avez fait le tour des spectacles de rue et que vous trouvez que tout se ressemble, essayez L’île sans nom, vous allez changer de point de vue.
Isabelle Nivet, 8 septembre 2022, Sorties de Secours

MES PARENTS MORTS-VIVANTS
On rit beaucoup à cette histoire d’enterrement « par la route », avec un cercueil sur le toit d’une Mercedes, qui roule, comme il se doit, à tombeau ouvert, sur la scène, en l’occurrence un grand pré avec vue sur mer. C’est jouissif, un peu brouillon, très libre. »
Anne Kiesel, 30 juin 2019, Ouest France

PETITS EFFONDREMENTS DU MONDE LIBRE
Peu importe le sujet- mais peut-être n’il y a-t’il ici un seul sujet possible: le rapport de soi aux autres, à la société- ce qui est immédiatement troublant est la manière dont nous recevons ces paroles dans un entre-deux entre fiction et vérité. Le décalage crée une qualité particulière. Une communauté de plein pied s’est créé ipso facto autour de cette grande table, en confiance et empathie, et ce que nous entendons de la bouche de ces filles et garçons prend valeur de confidences, de témoignages authentiques, de choses vues et entendues.
Guy Degeorge, 13 janvier 2018, Un Soir Ou Un Autre

Radio Neo, Chaos du 11 janvier 2018, entretien avec Albertine Villain-Guimmara et Guillaume Lambert

Radio Campus, Pièces détachées du 15 janvier 2018, entretien avec Guillaume Lambert

OÙ VA MA RAGE / L’ÂME RONGÉE PAR DE FOUTUES IDÉES
L’âme rongée par des foutues idées sidère par son audace formelle. Porté par la voix de Lucie Leclerc, conteuse de la colère qui gronde ou témoin saisi par le cynisme des dominants, c’est une envoûtante danse de vie et de mort qui prend chair dans cette pénombre subtilement créée par Gauthier Ronsin […] On se plaint que les arts ne soient pas assez à l’écoute politique de leur époque. L’âme rongée par de foutues idées est l’expression du contraire.
Philippe Person, 8 mai 2016, Froggy’s Delight

Rarement un texte n’aura résonné autant avec l’actualité. La vie est au cœur de la motivation de cette espionne qui laisse peu de place à l’idéalisme, le théâtre vient ici en aide à la réalité pour lui rappeler que celle-ci pourrait davantage assumer sa part d’ombre et de violence.
Hadrien Volle, 9 mai 2016, Théâtral Magazine 

Seule en scène, Lucie Leclerc incarne les différents visages de la révolte avec une énergie communicative et une force vive, incandescente.
Léa Coff, 19 mai 2016, I/O Gazette

L’âme rongée par de foutues idées est la réponse essentielle, nécessaire, du théâtre aux chaînes d’info et elle n’est à rater sous aucun prétexte.
Sébastien Novac, 31 mai 2016, Gazette Debout

Le plateau noir et nu se fait cellule sombre et désert des possibles, espace-temps immortel au carrefour des époques. Comme un rendez-vous des générations, une faille qui ne demande qu’à être écartelée.
17 mai 2016, Léa Coffineau, La Jaseuse 

Plus proche du discours d’un groupe d’action directe que de Nuit Debout, la voix de la colère est ici canalisée par un spectacle à haute portée révolutionnaire et subversive.
Hadrien Volle, 10 mai 2016, YPSAR

L’âme rongée par de foutues idées, créée en février, sublimée par l’actualité, porte donc un questionnement aigu, fervent et enivrant sur les limites, les conditionnements, les frontières, les étapes, les franchissements, et s’étonne/s’émerveille/s’émeut de la fièvre des luttant-es, qui traverse les époques comme une éclatante maladie atemporelle, qui rend vivant-es.
Matthias Claeys-Dez, 13 mai 2016, J’ai vu ça

Entre utopies étudiantes et tétanie politique, rumeurs, spéculations et divers rebondissements, le réalisme du texte et de la mise en scène sont saisissants.
Marin de la Rochefordière, 12 mai 2016, La Péniche

Un flot alerte dans la voix, une diction saccadée, une énergie incroyable.
8 mai 2016, Rhinocéros

Interview de Lucie Leclerc et Guillaume Lambert, propos recueillis par Léo Serge, 4 mai 2016, Révolution Permanente

Télécharger la revue de presse de l’âme rongée par de foutues idées